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Je suis jeune chercheuse d’Aix-Marseille Université en biomécanique au sein du IUSTI*. Je travaille donc à l’interface entre la biologie et la physique. Dans mes recherches, j’essaie de contribuer au développement d’un outil thérapeutique qui consiste à introduire à l’intérieur des cellules, de l’ADN, des protéines et d’autres molécules pour améliorer le traitement des maladies comme le cancer. On appelle cette technique la transfection. Pour pouvoir transférer le matériel biologique à l’intérieur de la cellule, on doit ouvrir des pores qui se trouvent sur la membrane entourant la cellule et la protégeant des intrusions extérieures. Il existe plusieurs techniques de transfection...
Marie Chambard est jeune chercheuse en biologie végétale au sein du laboratoire GlycoMEV* de l’Université de Rouen Normandie. Elle s’intéresse aux plantes, et notamment à leurs racines qui peuvent être attaquées par des organismes microscopiques vivant dans le sol. Afin de mieux comprendre comment les plantes protègent leurs racines, Marie étudie le fonctionnement d’une structure particulière retrouvée à la pointe de celles-ci : un gel contenant de petites cellules qui sont de véritables agents de sécurité pour la racine !
*Glycobiologie et Matrice Extracellulaire Végétale.
Les plantes, et plus particulièrement leurs racines, sont en permanence en contact avec des...
Pauline Corentin est jeune chercheuse en géologie au laboratoire Biogéosciences de l’Université Bourgogne Franche-Comté. Son équipe cherche à comprendre comment le climat a évolué depuis plusieurs millions d’années, en étudiant les indices laissés dans les roches du monde entier. Pauline s’intéresse à la période où vivaient les dinosaures, appelée « Crétacé supérieur ». À cette période, il y avait un grand nombre de hautes montagnes sur Terre. Pauline étudie la manière dont ces reliefs se sont détériorés en Amérique du Sud et en Afrique.
Sur Terre, depuis des millions d’années, des montagnes se forment. Puis au fil du temps, l’eau, le vent et la végétation les abîment. On dit...
Je suis jeune chercheur d’Aix-Marseille Université en archéologie, au sein du CCJ*. Ce laboratoire est spécialisé en archéologie antique méditerranéenne. Je travaille sur les objets métalliques (armes, bijoux, monnaies...) découverts à Arles et conservés au Musée départemental Arles Antique. Ces objets, appelés mobilier en archéologie, me permettent d’étudier les contacts entre Gaulois, Grecs et Romains, entre le VIIIe s. av. J.-C. et le Ier s. ap. J.-C. Le métal constitue pour ces sociétés un moteur technologique et économique primordial : on le trouve à chaque étape de la vie quotidienne. Chaque objet porte une valeur, économique ou culturelle. C’est grâce à ces objets et à leurs...
Cécile SOULIGNAC est jeune chercheuse en chimie au laboratoire COBRA* à l’Institut Universitaire de Technologie d’Évreux. Des chercheurs en biologie s’intéressent aux bactéries et à l’effet de certaines molécules sur leur activité. Ceci est complexe et aucune technique n’existe pour étudier ces interactions. Cécile tente de rendre le travail des biologistes plus simple en créant un outil facile à utiliser. Cet outil serait constitué d’une plaque de plastique sur laquelle seraient attachées les molécules intéressantes pour les biologistes.
*Laboratoire de chimie organique et analytique
Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques que l...
Je suis jeune chercheur à Aix-Marseille Université en chimie au sein du laboratoire AFMB*. Chimiste de formation, je travaille dans un laboratoire de biologistes qui étudient les virus. Mon objectif est de concevoir un traitement spécifique aux infections provoquées par une famille de virus appelée Arénavirus. Chaque année, ces virus engendrent la mort de 5000 personnes en Afrique de l’Ouest. Ces infections ont longtemps été négligées par les laboratoires de recherche car elles étaient spécifiques à l’hémisphère sud et facilement confondues avec d’autres maladies. Avec le réchauffement climatique, l’augmentation des échanges commerciaux et l’absence d’un traitement...
Éléonore LIZE est jeune chercheuse en biologie cellulaire au laboratoire GAD*, à Dijon. Elle s’intéresse au syndrome de Cohen, une maladie génétique rare qui se manifeste entre autres par une perte progressive de la vue et une fragilité des os : c’est sur ce dernier symptôme qu’Éléonore travaille. Le syndrome de Cohen est causé par un élément manquant dans les cellules des patients. Éléonore cherche à comprendre le rôle de cet élément dans les cellules et son lien avec la maladie.
Les os sont vivants, ils évoluent au cours de la vie. Pour être en bonne santé, ils doivent être entretenus par un processus de déconstruction / reconstruction permanent. Cet entretien est effectué grâce...
Je suis doctorante au laboratoire Chrono-environnement, une unité pluridisciplinaire qui étudie les liens entre l’Homme, le réchauffement climatique et la biodiversité. Je reconstruis les environnements du passé, à partir des sédiments de lac. Formées par l’accumulation de matière (pollen, charbon de bois, sable...), les carottes de sédiments retracent l’histoire des derniers millénaires. Pour les lire, je réalise un ensemble d’analyses qui me permettent de connaître le rôle de l’Homme dans l’évolution de la végétation et du climat.
Mes recherches portent sur l’archipel croate du Kvarner, au nord de la mer Adriatique, et plus précisément sur les îles de Krk et Cres. Depuis...
Les paysages naturels évoluent perpétuellement, fruit de l’adaptation de la végétation aux changements climatiques. Ces derniers, réchauffements (comme on en vit un actuellement) et refroidissements (glaciations), se succèdent dans le temps de manière cyclique. Fanny cherche à décrire leur effet sur la végétation. Elle dispose d’un prélèvement de terre appelé « carotte sédimentaire » prélevée au lac du Bergsee (Forêt Noire), lui permettant d’étudier 50 000 ans d’histoire du paysage local. Durant cette période, une glaciation a sévi jusqu’à -15000 ans, suivie de deux réchauffements successifs. À partir de -11 000 ans, L’Homme a profité d’un climat favorable pour se sédentariser et...
Camille REGNIER est jeune chercheuse en économie au laboratoire du CESAER*. Une partie des chercheurs de ce laboratoire analyse comment se répartissent les habitations et les entreprises au sein d’une ville ou d’une région. Camille étudie l’impact de la forme des villes et de leur expansion sur la qualité de l’environnement. Elle réfléchit aux formes que les villes pourraient prendre pour respecter l’environnement.
* Centre d’économie et de sociologie appliquées à l’agriculture et aux espaces ruraux
Aujourd’hui, près de 3,5 milliards d’individus, soit plus de la moitié de la population du monde, vivent en ville. La taille de celles-ci ne...
















