Aleksandra GEORGIEVSKI est jeune chercheuse à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Dijon. Elle travaille dans une équipe qui cherche à comprendre le développement de différentes maladies et comment les soigner. Aleksandra s’intéresse tout particulièrement aux cancers du sang : les leucémies. Actuellement, plus de 80% des personnes atteint de ce cancer en guérissent.  Aleksandra et son équipe essaient de développer un nouveau traitement plus rapide, moins chère et avec moins d’effets secondaires pour mieux soigner cette maladie.

Les leucémies sont des cancers du sang. Il en existe plusieurs types et environ 10 000 nouvelles personnes sont atteintes chaque année en France. Grâce à l’avancée de la recherche, plus de 80 % des personnes atteintes de ce cancer en guérissent. Les traitements utilisés aujourd’hui attaquent les cellules malades, mais aussi les cellules saines, ce qui provoque beaucoup d’effets secondaires Aleksandra et son équipe essaient de développer une nouvelle méthode plus rapide, moins chère et avec moins d’effets secondaires.  

En s’inspirant d’une découverte faite en 1960, Aleksandra et son équipe ont décidé de développer une technique qui détruirait uniquement les cellules cancéreuses. Pour cela, elle doit créer de toutes petites vésicules appelées « immunoliposomes » : ce sont des sortes de bulles qui entourent le médicament et le transportent dans le sang jusqu’aux cellules malades.  

Comment réussir à fabriquer les immunoliposomes ? Quel médicament utiliser ? Comment incorporer le médicament dans les immunoliposomes et les amener aux cellules cancéreuses ?  Toute une série de défis qu’Aleksandra cherche à résoudre.  

Pour cela, Aleksandra a réalisé plusieurs expériences. Elle a testé plusieurs façons de préparer les immunoliposomes puis elle a mesuré leurs quantités et leurs tailles. Elle a ensuite étudié les médicaments utilisés actuellement pour soigner les leucémies et les a testés de les mettre dans les vésicules. Après en avoir sélectionné un, elle a dû mesurer la quantité de médicaments dans les vésicules.  

Mais le travail n’est pas encore terminé. Il faut que les vésicules qu’Aleksandra fabrique soient testées plusieurs fois pour s’assurer qu’elles ne sont pas dangereuses.  

Fuche publiée en 2023